
Dans un monde en quête de sens, le jardinage s’impose comme bien plus qu’un simple métier ou loisir. Il devient un véritable outil d’insertion sociale, un espace d’apprentissage, de reconnexion à la nature, et surtout, de reconstruction personnelle. De plus en plus d’initiatives, comme celles développées à Salé par l’École de Jardinage Bouregreg Med-O-Med, misent sur ce savoir ancestral pour accompagner les jeunes vers un avenir durable.

Apprendre en cultivant
Le jardinage permet d’acquérir des compétences techniques utiles et valorisantes : préparation des sols, semis, compostage, irrigation, taille, entretien écologique des espaces verts, etc. C’est un métier complet qui exige patience, observation, rigueur — mais qui, en retour, offre fierté, apaisement et utilité sociale.
En formant des jeunes éloignés du système scolaire ou de l’emploi à ces gestes essentiels, les écoles de jardinage leur donnent bien plus qu’un diplôme : elles leur offrent une identité professionnelle et une reconnexion à l’environnement.

Alors que le dérèglement climatique exige une refonte de nos pratiques, le jardinage durable — respectueux des ressources en eau, de la biodiversité et des cycles naturels — s’impose comme un métier d’avenir. Il répond aux enjeux urbains, à la demande croissante d’espaces verts, et à la nécessité d’une transition écologique juste et inclusive.
En formant des jeunes à ces métiers, on répond à deux urgences : sociale et environnementale.